La Maison Soleil Umuhoza fait connaitre les droits de l’enfant aux enfants bénéficiaires de son assistance

Les droits de l’enfant sont des droits humains. Ils ne sont pas négociables et sont universels. Pourtant, dans des nombreux endroits à travers le monde, sans oublier dans la société burundaise, les droits de l’enfant continuent d’être mal compris et ignorés quand ils sont tout simplement niés et bafoués. Le respect des droits de l’enfant est la condition sine qua non pour bâtir un monde meilleur.

Le 20 novembre 2024, la Maison Soleil Umuhoza s’est jointe à la communauté internationale pour célébrer la journée mondiale de l’enfance. Auxiliaire des pouvoirs publics, la Maison Soleil Umuhoza se sent interpelée d’appuyer le gouvernement burundais dans son entreprise de faire connaître les droits de l’enfant aux enfants et aux adultes afin que tout le monde soit informé des droits de l’enfant. C’est dans ce cadre qu’une séance de diffusion des droits de l’enfant a été organisée à cette date pour faire connaître ces droits aux enfants bénéficiaires de l’assistance scolaire et alimentaire offerte par cette organisation humanitaire. La séance a pris la forme de questions-réponses. A chaque bonne question correspondait un prix composé de savons de lessive. La séance a été ouverte par une question relative à la définition de l’enfant. « un enfant est une personne de moins de 18ans ». Dans la série des questions posées, il était question de faire découvrir aux enfants que tous les enfants, garçons ou filles, ont ces droits, peu importe qui ils sont, où ils vivent, la langue qu’ils parlent, leur religion, ce qu’ils pensent, à quoi ils ressemblent, s’ils ont un handicap, s’ils sont riches ou pauvres, qui sont leurs parents ou leur famille et ce que ces derniers pensent ou font. Cela veut dire qu’aucun enfant ne doit être traité injustement pour quelque raison que ce soit. Il a aussi été question de faire découvrir aux s enfants qu’à la naissance, les enfants doivent être enregistrés et recevoir un nom reconnu par le gouvernement burundais pour acquérir la nationalité burundaise. Les enfants ont été aussi informés qu’ils ont le droit de donner librement leur avis sur les questions qui les concernent, qu’ils ont le droit à la vie privée, qu’ils ont le droit d’être protégés contre la violence, les mauvais traitements et le manque de soins et d’attention de la part de toutes les personnes qui s’occupent d’eux. Revenant sur la stigmatisation des albinos qui s’observe souvent en familles, dans la communauté et à l’école, l’animateur de la séance a informé aux enfants que tout enfant en situation de handicap doit avoir la meilleure vie possible dans la société. Enfin, pour ne pas être trop long, les enfants ont été informés que les enfants ont le droit à la santé, à l’éducation, à la nourriture, à l’eau potable, aux vêtements, au logement décent, aux loisirs, d’être protégé contre les violences sexuelles et l’exploitation, d’être protégé en temps de guerre, d’être jugé selon son âge.

La séance a été clôturée par la sensibilisation des enfants sur les facteurs de risque de transmission de la variole du singe. Il leur a été rappelé d’éviter les contacts cutanés avec des personnes malades ou du matériel contaminé et se laver les mains.

Vive le respect des droits de l’enfant.

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